Chaque année, en juillet, elle se présente sous son plus beau visage. En Inde, cette pleine-lune est révérée car elle est particulièrement bienfaisante.
Elle apparaît à l’Est et révèle son magnifique éclat. L’admirer sur le bord de la Méditerranée, quand elle se lève sur la mer, est un spectacle magnifique. Cette pleine-lune de juillet est spéciale. En Inde, la nuit qui voit monter la pleine-lune bleue est associée au Guru, le sage, qui détruit l’obscurité et éclaire ses disciples de sa lumière bienfaisante. Le soleil, situé dans le signe zodiacal du Cancer, symbolise le maître, le guru, qui éclaire le mental du disciple, symbolisé par la lune, située dans son signe opposée, le Capricorne. Le Capricorne est le signe du disciple, de celui qui se concentre, qui accomplit tapas et austérités pour recevoir la grâce et la connaissance.
La pleine lune, une occasion de rendre grâce
Le rôle du Guru est extrêmement vénéré dans la culture indienne. Il s’apparente au soleil qui éclaire. Il est en effet le seul en mesure d’indiquer la voie. Ainsi, lorsque la lune reflète totalement la lumière du soleil, comme ce sera le cas lors de Gurupurnima, elle est glorifiée, illuminée, et devient sacrée.
Guru Purnima est donc la célébration des “chercheurs de vérité”, les chercheurs de sagesse divine et de connaissance, qui tentent d’éclairer leur mental par la divine connaissance.
Une occasion donc d’avoir une pensée, de rendre hommage à ceux et celles qui, un jour, nous ont aidé et éclairé. Durant cette pleine-lune, c’est le moment de révérer, de s’incliner de rendre grâce envers plus grand que soi. La magnificence de la nature, l’aura d’un maître spirituel sont des parts de nous-mêmes, en faisant acte de reconnaissance, c’est aussi nous-mêmes, notre Soi supérieur que nous reconnaissons et que nous élevons.
Journaliste, Céline Chadelat est auteure de plusieurs livres (Thich Nhat Hanh, une vie en pleine conscience, Le Mois d’Or, Bien vivre le premier mois après l’accouchement), elle traite des thématiques autour de la méditation, du yoga, de la maternité et de la transition écologique.
Avec la précieuse contribution de Céline Chadelat