Quinoa, amandes, lentilles, spiruline : les sources de protéines végétales sont extrêmement variées. Associant vertus nutritives, culinaires et environnementales, on les adopte sans hésiter !
Par Florence Louis
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) évalue les besoins en protéines à 0,6g/kg/jour, ce qui correspond, si vous pesez 50 kg, à environ 30 g de protéines. Un chiffre vite atteint et ce, sans passer par la viande car il existe toute une palette de protéines végétales, issues des légumineuses, des céréales et des oléagineux excellentes pour la santé. De quoi s’affranchir une bonne fois pour toute du modèle nutritif ultra carné construit par l’industrie agroalimentaire, aussi désastreux pour l’environnement que problématique du point de vue de la santé et de l’éthique.
C’est bon pour la santé
L’aliments le plus riche en protéines végétales est la spiruline avec un apport de 55 à 70 % ! Viennent ensuite le soja (37 %), les cacahuètes (30 %), les légumineuses (20 à 43 %) et le seitan (25 %). Puis ensuite seulement les aliments d’origine animale (les fromages, les viandes, les œufs, de 10% à 25%), suivis par le tempeh, les oléagineux, les graines et enfin, le tofu. Les protéines végétales sont pauvres en matières grasses, riches en fer et en protéines, fournisseuses de fibres, source de folates et de potassium et présentent une faible teneur en sodium et un indice glycémique bas, tout en n’apportant ni cholestérol, ni gluten. Elles augmentent la sensation de satiété et aident à stabiliser la glycémie et le taux d’insuline. Plus globalement, elles peuvent aussi contribuer à réduire les risques de maladies cardiovasculaires et entraînent une diminution significative du LDL-cholestérol, fléau des pays riches. Les protéines végétales contiennent les neuf acides aminés indispensables à notre vie, ainsi que onze autres qui viennent équilibrer notre régime alimentaire. Face à temps de bienfaits sur la santé, l’argument de la viande devient quelque peu obsolète.
S’inspirer des cuisines du monde
En s’inspirant des cultures traditionnelles (Méditerranée, Inde, Moyen-Orient, Asie…), on peut cuisiner de délicieux plats végétariens typiques, équilibrés, et souvent peu onéreux. Galettes de céréales, boulettes de légumineuses au déjeuner, haricots dans les soupes, les salades, les sauces pour les pâtes, spiruline saupoudrée sur les salades et dans les smoothies… Vous avez encore des réticences, craignant les désagréments parfois causés par la consommation de des flageolets et autres haricots ? Il est vrai qu’ils peuvent causer des ballonnements et des flatulences, et leur temps de cuisson nécessite une certaine préparation, parfois peu compatible avec nos modes de vie pressés… Pour éviter tout inconfort, il suffit justement d’employer des méthodes traditionnelles (trempage, germination ou fermentation). Enfin, n’oubliez pas de varier les plaisirs et de vous amuser en cuisine !
Retrouvez l’intégralité de notre article sur les protéines végétales dans Esprit Yoga n°34.
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